Nom : Lanakov

Prénom : Maks
Surnoms : Kolia, le Berger, l'Étranger, le Balafré
Age : Indéfinissable, la trentaine bien passée
Qualité : Indéterminée : forestier, tueur, berger, guide, espion... les versions se contredisent
Lieu d'habitation : Une maison de garde-chasse rafistolée, au pied des montagnes, à l'orée des bois

Description physique : Yeux gris, peau claire, usée par les épreuves. Une vie semble-t-il tourmentée a laissé des stigmates sur son visage : ses yeux affichent un air déroutant, entre la violence et l'épuisement, impression renforcée par une cicatrice, certes assez fine, lui marquant une diagonale sur sa joue gauche. Le visage de Maks est à l'aune du reste de son corps : taillé à la serpe et imposant, sans être hors de proportion. Sa silhouette est systématiquement enveloppée dans un long manteau de cuir kaki, sous lequel il porte parfois une sorte d'armure faite de cuir et de plaques de kevlar, cousue avec soin et arborant des écussons étranges et des marquages écrits dans un alphabet inconnu. Une capuche protège la plupart de son visage : rares sont ceux qui l'ont vu dans sa totalité.

Sa démarche, plus agile qu'on ne pourrait le croire au premier abord, est celle d'un homme prudent, entraîné à se déplacer prestement et rapidement, avec le maximum d'économie de mouvement. Lorsqu'il n'est pas aux aguets, son pas demeure déterminé, presque cadencé.

Ses mains larges et puissantes terminent des bras rompus par l'exercice, aux veines saillantes. Il porte une montre dorée à son poignet gauche et un curieux bracelet au poignet droit : une sorte d'amoncellement de corde kaki tressée ensemble, dont les deux bouts sont reliés par une sangle. Il porte également un tissu comparable à un bandage serré autour de son bras droit. Il ne porte pas de bague, ni de bijou, à l'exception d'un collier qu'il ne montre à personne.

Caractère :

Maks n'est pas vraiment du genre à se mêler aux réceptions galantes. Il évite généralement les villes, sauf lorsqu'il vient y vendre divers produits, jamais en grande quantité : laine, peau, viande de mouton, nourriture en tout genre, et parfois de curieuses armes à feu et leurs munitions, ayant l'air d'avoir été conçues de façon artisanale. Il passe son temps entre une maison de chasseurs qu'il a restaurée et transformé en place forte, et l'extérieur : des témoins rapportent qu'il part alors à la recherche de choses connues de lui seul, ou qu'il exécute une reconnaissance de terrain, ou bien encore qu'il part s'occuper de ses moutons. Rien ne permet de confirmer ou d'infirmer l'une ou l'autre de ces versions.

Bien qu'il ne soit pas d'allure avenante, il n'a jamais refusé le gîte et le couvert aux promeneurs et aux aventuriers de passage. Généralement, il surprend ces derniers dans les bois, dont il semble avoir une connaissance parfaite. Il leur propose alors de les reconduire ou de les inviter à se reposer. Il ne demande en échange que la conversation de ses invités, afin généralement de recueillir des nouvelles sur ce qu'il se passe dans le monde. Peu bavard, et répondant surtout par des grognements (particulièrement quand la conversation porte sur lui), il se montre toutefois relativement amical avec ceux qu'il héberge, se faisant hôte discret et bienveillant. Ces occasions sont toutefois rares, et il passe la plupart de son temps seul, dieu sait où, faisant dieu sait quoi.

Maks n'a jamais montré d'hostilité ouverte à qui que ce soit (si l'on considère ses grognements et sa mine renfrognée comme n'étant pas des marques d'hostilité), préférant intimider plutôt que frapper. On raconte cependant qu'il part à la chasse sans arme, et qu'il revient rarement bredouille.

Extrait du journal de Maks, daté d'Automne 2013

La nuit a été longue.

Ces montagnes sont plus inhospitalières que prévu. Mais après avoir analysé les fouilles de route de [raturé], j'ai la conviction que [raturé] doit se trouver là-bas. Je me suis arrêté dans une clairière il y a cinq minutes pour faire le point. On voit encore l'étoile du Berger, mais le ciel à l'Est s'éclaircit déjà : l'aube approche. D'après les traces visibles dans ce bois, le gibier ne manque pas, et la terre est humide ; de l'eau doit se trouver en grande quantité dans les environs.

Tout ce bois serait parfait pour se constituer un abri, mais c'est [raturé] qui avait le matériel de sape, et je n'ai pas la force de jouer les bûcherons avec mon couteau. Je vais longer l'orée de ce bois lorsque je me serai réchauffé ; espérons que j'y trouve un toit : il devait bien y avoir une ferme dans les environs, à une époque...

Une chance que j'aie Polykarpov avec moi. Même si deux chargeurs ne feront pas long feu si je rencontre quoi que ce soit d'inattendu.

Extrait du journal de Maks, daté du Printemps 2014

Finalement, tout ne va pas si mal.

Une chance que j'aie retrouvé [raturé]. Il était bel et bien échoué dans les montagnes, mais bien plus bas que je ne le craignais. Sans lui, je n'aurais jamais passé cet hiver... Les informations géographiques qui se trouvaient à bord datent de quatre ans, mais une ville n'a pas pu bouger en quatre ans. Si elle a souffert de la guerre, tant mieux, le ravitaillement sera plus facile à effectuer.
Cette baraque de chasseurs a été une véritable providence, elle aussi. Encore quelques efforts et j'en ferai un abri digne de ce nom. Ensuite, j'irai faire un tour du côté de cette zone urbaine... On verra ce qu'on y trouve.
Je pense rester dans le coin. Ce n'est pas comme si les ordres étaient toujours valides, alors autant s'installer et réfléchir...

Un homme chez qui je ne préfèrerais tout de même pas frapper... =P

Fiche validée !

Baaaaah, une sorte de rôdeur, rien de bien méchant hein !

Et je valide aussi